• shooting stars

    shooting stars

     piotr bresch, vehicule en stationnement interdit

    à l’ère du peoplisme post néolithique il est bon de repenser  sous l'effet de quelques cachets de nostalgie aux grands oubliés du troisième, douzième et septième art (plus ou moins) pour toutes les joies qu’on leur doit.
    SHOOTING STAR -dans l’ombre des étoiles- est la partie réservée aux partis trop tôt hélas, étoiles filantes, corner i shot the shérif du show-bizz, j’en passe et des plus belles lurettes.

  • par piotr bresch, de mâle en pis comme disait l'autre

     

    Nous vous avons déjà parlé de Robert shelley le cheval,
    Il faut donc ébruiter au possible la récente découverte d’un nouveau film d’archives de ce dernier.
    Casté dans sa période japonaise pour « le cheval de l’infini », long-métrage d’art et essai qui ne verra jamais le jour pour cause de producteurs véreux et autres baumes du tigres, Shelley aurait réalisé plusieurs bouts d’essai dans un rôle de cheval astral élégamment interprété dans le registre chantilly, façon artax de l’histoire sans fin ou le magnifique de la belle et la bête par cocteau.

    voici le morceau retrouvé à la sueur des gratte-bureaux, shelley, malade ce jour-là, boiteux et faible, a malgré tout donné le meilleur de lui-même, comme toujours:


    Le réalisateur lui aurait chuchotté : "pas de limites de frames, fait ton cycle comme il te chante, te laisse pas emmerder par les bureaucrates du less is more, c'est moi qui filme, je veux voir un acteur, un vrai, sans maquillage, sans truc, show me".
    Avec le professionnalisme qu’on lui connait, shelley s’est donc exprimé pleinement mais tout en retenue, avec peu d’images pour ce plan d'essai au ralenti ,le seul  à n’avoir pas disparu dans le grand incendie de la bibliothèque d’Alexandra, archives de la compagnie. Shelley, crême des crêmes s'est entendu à merveille avec le réalisateur qui lui a signé le rôle sur l'instant. la maison a malheureusemnt fait faillite une heure plus tard et ils ne se sont jamais revus.

    La période japonaise lui a permis de joindre les deux rênes. « le marché du cinéma a cet avantage pour nous autres bêtes, qu’on ne nous demande pas un mot, et qu’on peut travailler aux philippines, au Sénégal, à Bombay etc. sans barrière.
    Tant que personne essaye de nous bouffer tout roule » ajoutait-il avec décontraction.
    Autre image retrouvée de sa période de grâce, jeunesse noire et blanche, pour la frime : Une photo de tournage de « pas de repos pour les étalons », (payback pony en gliche), benhurade dans laquelle il tient le rôle de sultan, canasson excédé, esclave ulcéré à la désormais célèbre réplique faisant la nique à la tirade finale de charlton eston dans la planète des singes :
    « Alors vous les avez fait sauter vos barres ! » (allusion au terme etchnique en saut d’obstacle hyppique).
    De la même façon qu’un mizoguchi draîne des fantomes de cinéma, des dizaines de films perdus, shelley n’en finit pas de se laisser redécouvrir, au grand bonheur de ses fans.




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  • par piotr bresch, fouliste solitaire

    Mon canasson fétiche, pataclop, a ce que l’on pourrait appeler un don pour l’écriture scénaristique et la poésie laponne, mais c’est un cheval, un bourrin des champs, une croupe à fouet qu’attend son dû.


    Un jour qu’il écoutait une vieille cassette de brassens il tombe sur le petit cheval blanc. Révélation. "je sera parolier", hurle-t-il émoustillé sous la braguette. Il s’empresse d’écrire ce qui lui vient, raconter la misère, les coups de cravache au cul, mais il passe son temps à casser le crayon qu’il tient entre ses dents, ce qui ralentit considérablement son apprentissage.


    Un soir de vague à la moule je l’ai même entendu gueuler comme un porc qu’on strangule au piment d’Espelette : « un jour on m’éditera, un jour on me dira : tagada, gada, gada »   (Qu’on pourrait traduire par « ça roule coco, shoot, cut, one more, café please» en dialecte chevalin, de ce dont je me souviens, mes vagues notions.)


    Il avait les épaules pour, sabots solides, ferré avec grâce et décontraction.

    Aucune maison n’a voulu de lui au prétexte de quadrupèdie aigue, diagnostic contre lequel il n’a d’ailleurs rien trouvé à redire le bougre. Aucun réalisateur n’a souhaité porté ses scripts à l’écran, « pourtant ya bien mon petit poney, spirit de dreamworks et l’étalon noir…on dirait que le monde n’est pas prêt pour un véritable drame psychologique hennissant. C’est trop tard pour bergman de toute façon. A part l’ouverture du cheval de turin je vois pas, ya plus de place pour nous… »


    Théoricien du complot parmi tant d’autres onguligrades dégradés, pataclop débine des larmes de crocodile à longueur de journée. Ça n’arrête pas, on parle du membre des chevaux, mais leur flux lacrimal est insoupçonnable à qui n'a pas gouté l'odieux spectacle...comme disent les pachydermes, "Faut l'ivoire pour le croire".
    Dans sa douleur il s’est pris à fuguer trois quatre fois, pour garder la forme depuis qu'on l'a exclu des champs de course pour vice de procèdure dans ses inscriptions renouvelées (il a effectivement déposé le même nom de coureur que la légende de la vega, tornado).

    Suiventbanalement quelques tentatives de suicide à l’arsenic, aux vieilles dentelles par étouffement pour finir par faire le gigolo sur sesame street, qui n’est plus ce qu’elle était. On peut aussi le retrouver aujourd’hui à l’usine dans gallop racer et autres cab arcade-abattoir X8, aux côtés de Shelley l’ex cheval de Martin Duval dont nous avons déjà évoqué le souvenir dans des pages récentes.


    Courage pataclop, tu y arriveras bien un jour, pauvre robe, va...
    En attendant viens labourer mon champ de patate s’teup et plus vite que ça bourricot.


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  • par piotr bresch, temporaliste désendurci


    Il aura tenu le pavé jusqu’à ce que l’alien adulte prenne définitivement la vedette, un film, un rôle clé, un départ et plus rien....

    Mano la mana comme on l’appelait dans le milieu, vilaine main coupée d’un mauvais payeur d’Europe de l’Est, abandonné à sa triste condition et contraint à faire de la figuration pour joindre les deux bouts, a eu ce qu’on appelle une vie merdique avec moments de grace et hécatombes de soleils morts-nés.

    Emancipé d’un coup de schlass sans qu’on demande son avis ni son reste, Mano se retrouve seul, paumé, encore baigné du doux souvenir des dernières pognes  de son maitre. Il est des mains qui ne se remettent pas de la coupe, la plupart d’ailleurs, c’est quasi pathologique chez les membres arrachés, mais Mano est une force de la nature, « il faut bien vivre » nous confesse-t-il.

    Il envisageun temps une carrière mafieuse sous le nom de mano la main froide, qui lui va comme un gant, toute préférence nudiste mise à part, mais abandonne vite ces "bétises d'un autre age" dira-t-il. il sera de toutes les campagnes "no guns" par la suite.
    Passionné de cinéma depuis qu’il tripote des gonzesses dans les salles obscures, Mano ne fait ni une ni deux et embrasse le rêve Américain à pleine paume, de tout son pouls.


    Le milieu marche par carnet d’adresses, mano, raccourci au poignet à la lisière de l’articulation, dans l’os, est loin d’avoir le bras long.
    il fera le figurant en Z, ponctuellement un micro-rôle de main qui vole dans un film d’action, le marché chinois et japonais du film de sabre lui permet de survivre. A cette époque Mano incarne parfaitement ces acteurs « d’un plan », comme il y a des coups d’un soir.
    Avec dead of the brain sur PCE il retrouve un peu de dignité, se fendant de toute l’introduction, parfaitement à son aise et totalement dans son sujet, jusqu’à conseiller les réalisateurs sur la façon de filmer sa progression zombie rampante. Tout le monde s’accorde là-dessus : acteur né, autodidacte, il accélère le travail de toute l’équipe technique,  supervise la direction de la photo lui-même, un grand sens du montage, du récit, et la compréhension manifeste de la petitesse de ses rôles.
     



    Malgré son apport indiscutable pour toutes les œuvres auxquels il a participé, on ne le crédite presque jamais. On le paye à coups de centimes parfois, la pauvre paluche en est réduite à faire des coups de triques-branlettes à six sous dans les bas-fonds de Washington.
    Le cinéma Z lui a donné sa chance, des rôles sans texture, sans succès. Zombie, mafia, sabre: ç’en est trop. Mano rêve d’un véritable rôle de composition à sa mesure.


    Ridley Scott cherche justement une main d’exception, la dextérité de la bête fait mouche dans l’œil du créateur : C'est la révélation! il sera le face hugger et occupera presque la moitié d’alien dans un jeu d'acteur époustouflant, épustulant de légereté juste, acting discret, planté sur le visage et autour du cou de l’infortuné chef de bord. Pour l’occasion on lui greffe une queue mécanique dont il ne se séparera jamais par la suite, tentant ainsi de se faire reconnaître dans la rue, essayant tant bien que mal d’en faire sa marque de fabrique.
    Peine perdue, les copieurs affluents.


    De là le parcours tristement classique des vedettes à la dérive au cœur trouble : cigarettes maison, alcool frelaté, putes bon marché du Nord Harlem et cocaino-rap à deux boules dans des mesures que seul le Dieu chrétien saurait souffrir.
    Il n’en sortira comme un coq en pâte que pour faire le soir même une rupture d’anévrisme du colon de la patte gauche, lors d’un échauffement pour un rôle de remplacement de « la chose », son second rôle phare, franchise qui l’a malheureusement délaissé comme alien, la jeune génération se poussant pour le remplacer.


    Grand amis du doigt brûlant d’E-T l’extraterrestre, il partage ses difficultés de génie incompris.

    Il joue la main parlante de cartman dans south park, rôle de composition complexe passant de pénélope cruz au quidam inconnu, et croit avoir trouvé un second souffle. Les tracas de santé de toute une vie de vice ne lui offriront malheureusement aucun sursis.
    Dans un énième spot pour les sodas fanta ou autre connerie  exploitant la licence Addams pour un bref revival, mano s’effondre, suintant le sang par la paume, sortie en beauté pour le crucifié de ces dâmes, le sacrifié des arts qui a tout donné sans jamais recevoir.

    Il aurait reçu une balle, façon Lee fils, Brandon.
    D’aucuns veulent y voir un suicide en vue de masquer la récente nouvelle de sa séropositivité et emporter dans la tombe l’image d’une grâce ineffable jamais égalée d’histoire de main.

    Les cinéphiles de toutes époques reconnaissent sa sortie doigt par doigt de l’œuf d’ alien comme un summum du 8ème art. On le reconnaît volontiers père du mime moderne, marceau et étienne de crous ont de qui tenir, paradoxe temporel mis à part. Le neo mime russalien lui doit tout.
    Mano aura fait vibrer tous les kystes, toutes les arthrites digitales de ce monde, pour s’éteindre péniblement au milieu d'une industrie amnésique de ce qu’elle hérite de l'artiste.

    Reste la maxime devenue depuis célèbre du plateau du tournage d'alien (autobio de la bête sus-nommée-suce-ciboulot sous-titrée ma vie, mon combat en début de projet, raccourcie à Alien au final). Ce dernier, malade, purulant de migraine, aurait dit au polisseur en chef chargé de lustrer encore et toujours son crâne d'aubergine: "parle à mon face-hugger, ma tête de bite est malade".

    On trouve également la variation « parle à mon face-hugger, ma tête est limite nervous breakdown », expression qui depuis a fait son chemin dans le cercle des indémodables du septième art.

    L'art de Mano était aussi de faire parler les autres.

    Merci Mano. Shooting star ne t'oublie pas.


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  •  par piotr bresh, monocordiste assermenté


    On connait tous l’étalon noir, l’étalon italien ou encore l’étalon aiguille, mais Robert Shelley, le cheval de Martin Duval et son légendaire accident d’hypophyse vous disent-ils quelque chose ?
    Passé maitre dans l’art de la transformation, acteur protéiforme, diplômé à la central school of speech and drama de Londres, Shelley s’envole en charter pour vivre le rêve américain qui gangrène à plein tube les années 80. Il aura tout joué, des étalons, des bourrins, des chevaux de guerre, des robes claires, crèmes, noires etc.


    Tandis qu’il essayait vainement d’attraper un câble de dynamite du bout des dents pour épater la galerie et se faire connaitre, Shelley, alors jeune doublure à broadway,  se casse un oncle, ce qui chez les onguligrades anglais et crades, vaut bien le cerveau.
    A sabot, sabot et demi ! Le médecin avait pourtant préconisé au quadrupède d’éviter les extensions buccales mais la tentation fut trop grande.« Un câble de TNT comme ça,  ça s’attrape maintenant ou c’est perdu à jamais » se serait écrié l’auguste crétin cinglé  aux pâtes grêles avant de se ramasser le dentier dans la lanterne tout d’un bloc.


    L’imbécile heureux trépané de justesse du pied (gauche arrière à l’angle, 100 m et tout droit tout honneur) accepta le rôle inespéré du cadavre de Rossinante dans la chute du faucon rouge, variation soviet sur Don Quichotte, pour embrayer sur celui du cheval mécanique de vampire hunter D, rôle qu’il reprendra plus tard dans VHD bloodlust,  où il se fait exploser la tronche à mi-course.
    Les seconds rôles sont sans pitié entre eux et les rôles secondaires ne pardonnent pas plus. Mais l’incident de la TNT lui a mis du plomb, ou de la poudre dans la tête, et remis les idées en place. Il s’assagit sans perdre toutefois le caractère trempé qu’on lui sait, ni abandonner la drogue.


    Les années 80-90 sont aux cartoons et aux jeu vidéo, c’est là qu’il faut percer puisque l’étalon noir a pris toute la place du cinéma prise de vue réelle.
    Il jouera  thirty thirty dans brave starr, rôle de cyber mule qui ne le change guère de VHD, dessin moyen, animation limitée qui ne lui permet pas dit-il d’exprimer "ce que j'ai dans le ventre" (l’intro de brave starr le voit surbruité vers 1mn00 secondes, censé effectuer une vrille avec son fusil. Peu habile dans le maniement des pattes avant comme une main, il  fait des efforts surhumains. On lui doit aussi le pataclop d’ouverture du logo filmation). Il joue aussi dans galaxy rangers, série de production américaine joliment animée de générique, c’est-à-dire : deux américains à la tête et 20 japonais derrière qui animent avec une intelligence dont les USA d'alors n’étaient pas capables en TV. Ces séries qui font dire de suite « anguille sous roche ». en cheval sentai, metal-hero plus exactement, shelley excelle mais passe inaperçu. La faute au masque, à l'armure de galaxy rangers sans doute.

       

    On le voit passionné, faisant des démonstrations interminables aux animateurs subjugués, chargés de traiter ses performances, insistant sur l'importance des muscles des hanches. christophe serrand profite pleinement de ses indications et les réinvistira avec le brio que l'on sait sur balto notamment.

    Le jeu vidéo lui est une épreuve difficile.
    « demandez-donc à un danseur de faire un ballet russe à la Diaghilev en camisole » explose-t-il, ulcéré par les conditions de travail, en particuliers la réduction du nombre d’image/seconde dans le monde du jeu vidéo salon/console et même arcade des années 80-90. Attiré par l’eldorado jeu vidéo, il déchante donc vite en comprenant qu’il lui faut taper des courses en 2 images, et que même l’animation TV ne l’a pas poussé autant dans ses retranchements.
    Il aborde cela comme un défi personnel et réapprend son travail à la base ; « il faut trouver les poses qui saisissent l’œil, il faut repenser de fond en comble l’économie du trot, travailler le son pour compenser la carence d’images, jongler avec le cycle comme si c’était un mouvement libre ». Il posera les bases de toute une génération équestre virtuelle, de jeunes poneys et bourrins des années 90.  On le considère souvent comme le père du DASH-kei. L’esprit dash du jeu de plate-forme. Shelley était en effet connu pour ses piques de sprints spontanés, sans prévenir, et bien que jamais crédité il fut sans conteste le maitre à penser des gameplay de la fulgurance. le dash d’alien soldier porte sa patte sans l’ombre d’un doute, les gars de treasure ont bon gout.


    On retient surtout l’apparition éclair mais mémorable animé en quatre  images dans l’ouverture de chi no rondo paroxysme d'économie , image étriquée mais fine, cycle inégal, du génie pur. il se liera d’amitié avec belmont, qu’il ne cessera de croiser au cours de sa carrière outre atlantique et autre.  Sur le tournage il a une brève aventure avec dolly, sa partenaire d’intro, jument jumelle de polly parton, qui jouera dans barbie chevauchée équestre et alexandre lederman. Dolly remplace au pied levé son partenaire male, solide bourrin blessé lui aussi dans une cabriole dynamitée (c’est un jeu de chevaux : chopper le fil de la TNT et se barrer plus vite que le souffle de l’explosion, comme le chicken race de la fureur de vivre). Robert fait savoir à polly qu’il prendra le poids de l’attelage sous son aile mais qu’elle doit de son coté etre crédible dans sa course, virile et lourde. Impressionné par l’exercice de composition et la justesse du comédien, doly tombera éperdument amoureuse de l’intellectuel des hippodromes et ne s’éloignera jamais, restant toujours dans son ombre, en grande amie toujours là pour le conseiller.


    Chi no rondo et shelley aux oubliettes pour beaucoup mais resté dans le cœur de tous ceux qui ont su lire le sublime de son pataclop enjambé. Il se serait entrainé jour et nuit malgré les amphétamines et les redescentes dures,  pour parvenir à ce résultat, répétant comme jackie chan qu’un geste est un geste, que « l’exactitude d’un galop cyclé ça se paye, et ça se paye chez moi avec une seule monnaie : de la sueur » et des idées, car il n’en manquait pas, notre incorrigible coureur de juments.
    Shelley avait tout d’une grande, une marche à l’amble à faire pâlir un gorille, un galop d’enfer, un galbe à se croupier l’entrejambe illico presto. Le passage au parlant JV n’a pas été à son avantage, les rôles de chevaux ont paru de plus en plus cons. On le voit dans du Z, dans des merveilles comme exstatica, relooké, fort d’un régime draconien, il aurait dit-on tout fait pour ce rôle, il a même accepté de tourner en ellipsoïdale, lui qui a une sainte horreur des patatoïdes comme des arrêtes polygonales d’ailleurs (il avait dit-on un gout très tranché « je tourne en pixel t en bitmap ou je tourne pas ». dans la dégringolade de sa carrière il n’a visiblement plus fait la fine bouche. Exporté au japon dans la soute d’un cargo, enfermé dans une caisse à thon, il se produira tout son saoul dans le Z phillipin, chinois, et ira se perdre dans le jeu vidéo nippon. Il joue dans nanatsu kaze no shima monogatari, l’ile aux sept vents sur saturn, succès d’estime dans lequel il tient deux rôles, celui du dragon chevalin violacé et de l’escargot, méconnaissable, grimé au génie comme on l’en sait capable depuis qu’il a gouté aux ellipses d’exctatica (dont il dira : « j’y ai tout appris. Ce fut bref mais précis. Il fallait un cheval d’ouverture, j’avais chi no rondo dans les pattes, l’expérience qu’il fallait. J’y suis allé au culot, ils ont arrêté le casting et m’ont pris de suite.
    Sa carrière japonaise se poursuit avec plus ou moins de bonheur dans des escapades comme Tenchi wo kurau2 (dans lequel il répète sa formule magique mise au point sans relâche pour chi no rondo) , Warrior blade, rastan saga3. « le bet them all est une discipline plus exigeante et intellectuelle qu’il n’y parait. C’est un genre cynique, grinçant et sauvage à qui sait le lire. Personne ne dira que le cinéma de boorman est stérile par exemple, il en va de même du beat them all, c’est un exercice de déchiffrage, on s’aperçoit vite que le genre est plus social, historique que ce qu’on croit. C’est la révolution en marche, c’est la théorie de l’évolution sur une voie souvent unique, dans la marge du 2.5D. Ceux qui disent que c’est du Z brutal ni plus ni moins sont des ânes. Je pèse mes mots monsieur ».

        

    une carrière nippone prolifique mais qui ne perce pas.


    Dans sa quête éperdue d’un second souffle côté vidéo ludique, Il ne fit pourtant pas le poids face à epona, bestiole qui dans le domaine cabalistico-chevalin, hippique pour tout dire, n’en finit pas d’être un must have. Même le rôle d’agro de shadow of the colossus (UEDA sera son réalisateur fétiche, faisant appel à ses services dans Ico en cheval d’ouverture, il voit que robert est capable de bien plus,  un vrai lead cheval. Il lui offre un rôle en or merveilleusement interprété avec agro. Rien n’y fait  : personne ne retient son nom, shelley est aux abois, ce qui pour un cheval est déjà suspect en soi.

    il passe à côté de grands rôles hollywoodien, les cheveux du char du prince d'égypte, "une américanade à se tordre les boyaux", réplique t-il sans doute amer, le rôle soufflé par la jeune génération.
    Shelley, le séraphin des champs de courses aligne en suite péniblement une carrière de capote anglaise, de boîte à gants et de distributeur de boissons hennissant pour le bonheur des petits et des gros cons.
    Les femmes l’abandonnent, sauf la fidèle dolly, même les putes n’en veulent plus. « Son ardoise est plus longue que sa pogne » se plaignent les filles et les tenanciers de bars dans lesquels il va se perdre à la tombée des jours.

    Sur la fin il repense au passé et répète sans cesse qu’il aimerait tourner pour meschner ou chahi. « Mon grand regret c’est de n’avoir pas joué dans another world ou karateka, prince of persia. J’aurais voulu expérimenter le rotoscope, le polygone plat, le bitmap finalement, oui, d’accord, bien sûr…mais les autres matières sont tellement riches, il faut une vision large de l’image, et un bon trot, une marche à l’amble, un saut d’obstacle en vectoriel, en marionnette, par fondu au fusain, on en voit trop peu. Y a des petrov, l’académisme cinétique, remarquable, certes. Mais il faut chercher. »


    Il rabâche qu’il veut tourner avec norstein, qu’il accepte de ne pas être payé, que le Jeu vidéo d’expression est « mort, la raison l’a emporté tout entier, le médium pouvait se targuer d’être un des derniers bastions du muet, de l’essence, d’une action passant par le faire, le rituel du geste dans une société sur-ritualisée mais sans matériau, et on a perdu tout…». Possédé par une vision dont il ne démord pas, le facétieux quadrupède qui faisait joujou avec la dynamite a bien changé. Mûr, fin, lisant beaucoup, il étudie en détail le travail de mizoguchi, tarkovski, lynch. Il s’attarde sur la chevalinité implicite ou directe de ce cinéma. C’est en analysant twin peaks qu’il tombe amoureux de peggy sue, la jument blanche de la black lodge, des visions. Elle ne répondra à aucune de ses lettres. Désespéré il tente le tout pour l’atour et la joue bergman « en italien je ne sais hennir qu’une chose : huuuuhuuuu…. »,  lui propose un diner en étable 5 étoiles, le meilleur abreuvoir de-new-york. Peine perdue, le châssis de ses songes décline sans répondre, à nouveau.


    Abattu, au bord du suicide, ses propos sont sans queue ni tête, sa bite lasse traîne passablement sur le plancher et le blesse. Dolly sera présente dans toutes ses folies, d’autant plus dur qu’il pleure, il geint, il gémit des « peggy….. » impuissant qui serrent le cœur de sa prétentante, désillusionné depuis lurette mais blessée tout de même.
    Par politesse, conscient de tout ce qu’elle fait pour lui il lui dira qu’il n’y a jamais eu qu’elle, aucune autre, et lui proposera un mariage. Dolly sait bien que la fin est au grand galop et accepte. D’après sa biographie ils se seraient mariés sans office, seuls, au seuil du tobeau. Certains veulent y voir une affabulation de l jument. Nous dirons ici qu’elle a bien mérité d’affabuler, et qu’elle a bien mérité le mariage, au moins, pour avoir enduré le génie, attentionné et charmant parfois, possédé et invivable en d’autres temps.

    Récemment on l’entrevoit dans sita sing the blues, le joyau de nina paley, son dernier rôle qu’il accepte « au vu de tout ce que je dois à nat king cole, de joies et de peines accompagnées », jouant avec dolly, les chevaux du char royal notamment, rôle qui rappelle celui de leur rencontre sur chi no rondo. Cette fois c’est dolly qui tire le charriot et assume le poids. Shelley est à bout de force.
    Epuisé, replié dans son loft de banlieue new yorkais, shelley s’endort serein déçu mais confiant en l’avenir. Ce dernier ne lui donnera pas raison.
    On l’a retrouvé sans pouls, le cœur arrêté : il en est mort.


    Dolly a arrêté sa carrière définitivement. « je ne vais pas continuer le show business. C’est devenu une usine à fric sans plancher, sans raison. Sans lui ça n’a aucun sens …»
    Shelley aura marqué trois générations de joueurs. Un des plus grands chevaux virtuels de l’histoire dont  il serait bon de se rappeler ce pour tout qu’on lui doit tous, de temps en temps.


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  • par piotr bresh, archéologien des média, enthomologue des créations

     

    généralement peu discutée l’anecdote pasolisberg (ou spilini) comme la nomment les historiens, mérite qu’on s’y attarde un peu.
    Pour le dire simplement pasolini a été approché par le très très jeune spielberg début 60. Il a légendairement été question d’un film en commun, Un brûlot pharaonique façon cecil B 200000 ou fritz « donne sa » lang « au cat ».
    Pépins, combines, coups fourrés foireux dans l‘Italie des 70’s, magouilles en tout genre et projet qui s’éternise, on a finalement été abandonné au grand damn de spielberg qui y voyait alors le début de sa carrière. Il devra attendre un peu encore, la porte hollywoodienne ne restera pas longtemps fermée. Pasolini ne verra jamais le hollywood walk of fame et mourra prématurément d’une overdose de cotes fêlées, d’une pneu-manie mal placée sur la poitrine, d’une lacération de testicule aggravée etc…
    Son médecin lui avait bien recommandé de bien se couvrir mais le vent de la justice italienne est parfois mauvais. Prête à conclure au suicide. L’affaire n’est pas ici aux anecdotes connues de tout cinéphile un tant soit peu attentionné, pour l’heure, penchons-nous sur la fantastique rencontre spielberg-pasolini et E-T surtout.
     E-T aurait été envisagé pour le rôle du christ dans l'évangile et réciproquement Pasolini a
    sous-loué un de ses acteurs le temps d'un essai anticipé d’ E-T en 63, le tout jeune Spielberg disposait déjà d'une photo couleur remarquable et aurait par la suite refusé l'échange que les artistes s'étaient mutuellement proposé. Le contexte est flou, spielberg tenait plus que quiconque à ce projet, il en a pourtant signé la fin pour d’obscure raisons. Geraldo rosso raconte un spielberg « décousu, larmoyant, effondré, devant visiblement endosser une banqueroutte qui n’était pas de son ressort et stopper lui-même la production. Il en conçu une amertume, une noirceur dramatique et une douleur intime qui, si on observe son cinéma postérieur, n’a pas désempli. Je suis sûr qu’aujourd’hui encore le drame de cette production dantesque inachevée l’habite. Ce film fantôme fonde et hante tout son cinéma. Il n’a pas cessé de faire cette évangile dans toutes ses autres œuvres ».
    La vie réserve de terribles surprises des fois.
    Restent quelques merveilleuses photos, vestiges du projet de partenariat mort-né qui aurait pu entrer dans la légende du cinéma. Le résultat laisse rêveur. Le christ en E-T, non mais des fois...

     

     

     

    Shooting star a souhaité partager avec vous cette affaire en rassemblant deux morceaux d’articles déjà poussiéreux sur l’oubli du maitre des doigts brûlants, le finger master ou briquet vivant, « t’as du feu connard ? » comme ses amis le surnommaient à l’adolescence.


    exrait de  AVE Césaria magazine, 1991 date standard:



    « l'Évangile selon Éliott : St Mathieu  téléphone maison.
    ou l'adaptation secrète de l'Évangile de Pasolini de 1964.

    1975 : Pasolini au sommet touche le fond, tombe à pic, achève sa course. Le rapport d'autopsie est sans appel : mort.
    Le cinéma s'ébranle et débande.
    Son dernier projet en lice, inachevé, rejoignez le thème de son théorème. Pour une fois Pasolini souhaitait retrouver le théâtre populaire non pas égalitaire par l'excès de difficultés, et un théâtre-cinéma accessible à tous du fait d'un point d'entrée éloignée pour tout le monde : le protagoniste sera allégorique, et non pas humain.
    On retrouve malheureusement notre artiste mort, un synopsis brouillon en poche. Le personnel de morgue saisit la pépite et fait grincer les enchères du papelard doré du rebut de Rome.
    Un Américain mi-figue, mi-plein aux as s'en empare pour la modique somme de beaucoup trop.
    L'idée est sulfureuse, le jeu de la mort n'a qu'à bien se tenir, le posthume en costard est sur la pente raide, tapis rouge à l'écrasé. On prépare, on réfléchit, aucun chantier. Les idées traînent, la spirale et le spectre de l'argent sclérose, le dollar accélérant la mécanique.
    Ça stagne, ça s'endort, on abandonne en douce.
    Les droits restes, les écrits s'envolent sous clé dans une obscure salle d'archives d'état-major du cinéma. L'armée et la mafia s'y mouille dans des proportions pas possibles, le mort brûle toujours autant, son nom irrite.
    On cache encore, les années passent.
    en 80 Amblin déménage, grand nettoyage des casiers, archives déplacées, le papier Pasolini acquis à prix d'or écrit en italien se perd pour finir sur le bureau d'un producteur aux abois.
    Vendus. Celui-ci met les formes américaines, pourquoi pas un extraterrestre. La guerre froide est encore chaude, cela parle. Projet, préparation, faillite. Le jeune Spielberg a vent du défi et commande l'écriture d'une fable qui fera le bonheur des petits et grands. Il s'attaquera ensuite aux origines du monde, paradis terrestre selon Conan doyle avec Jurassic Park,  au diable-malin avec jaw, et quadrillera encore le temps avec minority report et amistad.
    Il sera partout de tout temps. Trêve de bidulerie fallacieuse :

    Pour paraphraser Godard Il arrive que l'histoire/la légende soit trop complexe, ici ringarde et libre de droit, le cinéma commercial la traduit donc de façon avalable.
    E-T, T2, Titanic : l'arrivée et le départ  du Christ pour les deux premiers, le jardin d'Éden corrigé avec sortie froide sans buffet pour le second.
    La Bible n'en finit pas de tenir le haut du pavé. Personne n'y jette donc la dernière pierre (ou bière, homer). La Bible comme monopole, ce n'est pas le contenu, mais le modèle du succès que l'on répète.
    L'industrie récupère les motifs du succès quel qu'il soit et les lime en brave artisane du politiquement correct. On anoblit l'underground en le rendant sonnant et trébuchet, fichtre misère.
    L'exercice hollywoodien par excellence est le déguisement. Au diapason des civilisations du maquillage-mensonges. Un film hollywoodien se jaugerait donc au pourcentage de Bible ou Torah intérieure.
    On étouffe de ce rêve bleu qui prend les chameaux pour des lanternes, n'en déplaise à jeff minter.
    E-T est brillant en ceci que l'on croise tout : l'extraterrestre est à la fois le Saint Esprit qui révèle au Christ (Éliott), le Christ lui-même, et Moïse qui surpasse le barrage, fend la mer et permet à son peuple de traverser derrière lui, dans le ciel, jusqu'en terre promise, au-delà du  FBI.
    De son côté Éliott est à la fois Isaac, Abraham, esau, le Christ. (???)
    C'est le miracle, le milliard biblique à l'état pur.
    E-T est la merveille du prototype hollywoodien, l'idéal en ce sens qu'il s'évertue à exposer une bible accessible.
    enturbané d’un suaire blanc/fichu paysan, doigt du miracle et du baptême, miracle envolé en vélo encore, le personnage dispense la bonne « soit sage » puis disparaît.
    Cette merveille démagogique eut un prix, dont on parle guère. Le rôle principal n’est pas tenu par un somalien bouffant de kwashiorkor et bouffé par la faim mais bel et bien par un extra-terrestre perdu dont AVE magazine a souhaité vous parler.
    Le film se soldat (mon commandant?) en franc succès mais l’acteur n’eut droit qu’à une seule cartouche et on ne le vit pour ainsi dire plus du tout.
    E-T, et avant cela le psolino’s project sois sage » furent toute sa vie, il ne parvint jamais  à sortir de ces rôles sur-mesure de prophètes aux yeux d’ange. »

     

    On constate que le récit de ce projet diffère beaucoup d'un journaliste à l'autre, projet entamé entre pasolini et spielberg, projet lancé à la mort de l'italien sur la base d'un script format mouchoir etc. l'hypothèse la plus probable reste la rencontre et le projet formalisé dont les photos témoignent.

    Revenons à  nos aliens.
    Voici au sujet du « projet pasolini » comme on l’appelle alors un autre bout d’article daté du  repêché-publié  dans CREON de dieux mag, revue antique:



     « Le tournage, repérage serait plus juste tant on ne tourna rien,  fut vraisemblablement un calvaire pour l’infortuné extra-terrien qui fourrait le pied dans une aventure dont  il ne se remettrait jamais tout à fait et que l’on découvre cerné, arborant un visage égal et écrasé sur les photos, harassé par un climat qui ne désemplit pas de soleil, auquel il n’est pas accoutumé, n’a même jamais été entrainé. Le soleil lui fend la peau plus qu’à l’habitude, ses inénarrables rides prennent un ton de canyons,  les interminables entrainements et exercices de prononciation d’italien ont raison de sa gorge et, disons-le simplement, de sa santé. Suite à cette série de photo E-T perd la vue et se voit déclaré inapte par la congrégation neptunienne de médecine universelle dont la réputation n’est plus à faire. Tel un Kitano il luttera d’arrache-pied contre tout ceux qui veulent le garder en retrait et le disent perdu pour les arts. Et dans ce métier de paria-menteurs, ils sont nombreux.
    Les photos ci-dessus exposent déjà une cornée impartialement brulée, l’œil amorphe qu’on lui connaitra par la suite. Il ne pourra plus jamais regarder ses partenaires précisément dans les yeux et tire une fois pour toute un trait sur la carrière de chirurgien obstétricien des amonglulphe vélacieux, au grand désarroi de ses célèbres parents, surtout sa mère qui avait encore bon espoir qu’il épouse la princesse leia, son amie d’enfance, une des rares anthropoïdes femelles à ne pas vomir en le voyant. L’histoire en a, comme chacun sait, décidé autrement,  par la suite celle-ci épousera han solo.
    E-T déjà vaincu des yeux digérera à nouveau mal la nouvelle. On le raconte furieux, mettant son appartement sans dessus-dessous, toujours caché derrière ses lunettes gainbarréennes, ray-charlesques--il ne supporte plus qu’on le regarde, vit dans le noir, les miroirs le torturent dit-il—et désespérément seul. En plus de mettre un coup au moral du bonhomme, ces afflictions, à la façon de la vieille blessure d’Arras de cyrano sonnet le glas de la carrière du prodige gesticulant : suite au triomphe d’E-T, variation romancée sur l’histoire de sa vie,  départ et sommet de son art, le zentradien facétieux qui collectionne maitresses et drogue malgré la cécité (et grâce à ses immenses naseaux par lesquels il enquillent les rails de coque à tirelarigot) doit définitivement arrêter le cinéma suite à une overdose occasionnant la paralysie de son cou, son atout fétiche depuis ses débuts  comique en one man show. On le verra dans une campagne pour malboro, la pire de la firme qui lui ferme la porte au nez quelques jours après l’impression des premières affiches. ET et ses bronches pourries: quelle idée les a piqué de prendre une telle égérie alors que les mouvements caritatifs de tout poil récupèrent déjà la gueule cancéreuse du pavillonné spatial comme icone de la lutte contre la faim en Afrique.
    C’est un ET brisé qui accorde en cascade des interviews à tous les vautours de la profession qui campent sur sa dépouille anticipée, interviews auxquelles il répond comme faire se peut, tordu, la minerve clouée à sa gorge comme une camisole. Son cou le fait atrocement souffrir, il enfle régulièrement de douleur et les crises de hurlements sont fréquentes. Sa botte secrète télescopique lui est redescendue jusqu’au talon d’achille décalotté. Comble des facéties de l’infortune son doigt ne brille plus. Pour allumer une cigarette il est obligé de demander à son domestique qui rappelle les recommandations du médecin contre lesquelles il peste,  s’emporte, invective, et fait dégager tout le monde. À l’aube du succès et au crépuscule de la vie c’est un être seul, recroquevillé, articulant douloureusement les tirades de ses anciens écrits, ses premiers gags comme par automatisme. Il aura passé en vain sa vie à vouloir être reconnu pour ses textes. Son génie comique, son talent dramatique : « des paillettes pour cochon » confie-t-il à un journaliste du times new herald arial pro, médusé par son état, qui notera cinglant ou attristé: « on ne saurait croire le tas qu’il est devenu. S’il cherchait à faire concurrence à jabba (the hutt, NDLR), c’est une franche réussite. »
    Le zentradi s’éteint le 12 xocuK ev, la veille du mémorial rendu à marylin monroe, son idole et son modèle de toujours pour ses 60 ans zerkzed.
    Sa correspondance nous apprendra la carrière porno zoophile, l’antraquanticosexualité qu’il n’osa jamais avouer ainsi que  son invraisemblable démultiplication de sexe. Opéré dans un ghetto de saturne mal famé, le BRONXiozor, dans un labo crasseux labo du genre joker (dans la région du burton) Le dérèglement hormonal expliquant sans doute sa soudaine et faramineuse prise de poids, il est, lueur du soir, espoir déçu, pressenti pour le rôle-titre du remake du BLOB en 88, rôle qui lui filera sous le nez comme tant d’autres, place à la nouvelle génération. Y a des animatroniques qui se perdent... on découvre également son viol, à 8 vlerjhg, par son soiketfh d’école.
    Le cauchemar est terminé, à l'age de 32 jlurks,  e=E-T peut dohhgjlukrmir tranquille. REST IN pueulfhgejv. »


    Que dire de plus, sinon qu’il nous manque tous. Quelques images de cette aventure inimaginable pour que le rêve dure encore un peu. Merci E-T, téléphone plus souvent, ciao l’artiste.

     

    cerné, visage monocorde et brisé comme dit l'article, pour un poète au sommet de son art que les amoureux du cinéma n'oublieront jamais.


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