• alain baudris, prévu

    Ujourd'hui le 5 pédale, ce sera la saint ouducul. faites en bon usage.

    si vous suivez le calendrier perrissodactyle en la demeure, vous feterez la saint tacatacaq, fete des fondus de machine à écrire.

    naissance de jean boulottin, sans sursis, mort du HLM de quelque part. c'est comme ça...


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  • alain baudris, merdalors disait la babiroussette

    Ujourd'hui le 2 pédales pour un vélo c'est la saint andré marceuil, aux abonnés acronymes. buvez un coups, somnolez plus gras qu'à l'habitude et tenez-bon.

    Si vous souscrivez au calendres grecques et à nono le robot, cadeau d'ulysse, vous pourrez fêter la "fais-moi mal johnny johnny johnny, envoie-moi un mail."

    Naissance de torpeda la torpille taille pouce, fille de glouglou l'immergé et ray l'amante à l'eau.

    mort de calimero jamais content toujours pleurant. regrets sincères de saint-cyr et consors.


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  • alain baudris, loup y es-tu?

    Ujourd'hui (tout à fait, Ujourd'hui même), premier jour du mois de la pédale, à marquer d'une pierre arc en ciel.

    Nous célébrerons tous de consort l'erection du surmale et si vous vénérez le grand décanbule et suivez donc le calendrier rocambolesque, vous feterez, aujourd'hui 624 théogonos, le grand n'importe quoi.

    Naissance et mort de la goutte d'eau claquée sur ma fenetre au beau matin. d'abord ça commence par de la rosée, elles s'agglutinnent les cocasses, puis ça file, ça file et v'la t'y pas qu'elles vient se creper au bas de l'encadrement dans ce bois pourri qui laisse passer l'air froid.

    Pauvrettes gouttes d'un instant. on parle des éphèmeres, ça oui, mais les graines de rosée alors?

     


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  • Alain baudris, s'agite, erre,  ascendant cre.

     

    El dorado est un film de la compagnie dreamworks et de pleins d’animateurs balaises qui rafistole bon grès mal grive l’homme qui voulait être roi de john huston, sang qui dénonce les faux dieux, partenaires séparés,  et le Aladin de Disney par les tronches, le goût, l’ouverture voleurs-course-poursuite, pas loin du Cuzco disney encore,  parmi d’autres. Rien ne se perd.
    Cabotinage affolant de génie cinétique, nec plus ultra de la vaseline délectable. Dans le registre acting d’excellence, finesse même dans les grasseurs, et geste qui hésite pas aux  ellipses, y a pas mieux. Brillant de chez brillant dans les rythmes.
    Ci-dessous, l’opinion d’un spectateur tout juste sorti du visionnage de la bête :

    On le remercie de l’interview qu’il a bien voulu nous accorder tout pressé qu’il fut de rejoindre sa mère en phase terminale de quelque chose et qui devait décéder 5 minutes 23 secondes avant son arrivée, soit la durée exacte de l’interview grimachiante, y a de ces coïncidences des fois.
    On serait tenté de dire « la pauvre» mais vu le crétin de chiard qu’elle se trainait apparemment elle est peut-être mieux dans son urne. C’est pas large mais personne viendra l’emmerder.

    Le fiston pas prodige pour un sous-fifre  se serait exclamé,  arrivé à l’hôpital et sous le choc : « je ferai plus jamais le con devant la caméra, et je ferai plus jamais passer un blockbuster avant ma vie familiale ». Enfin tout ça c’est ses histoires, chacun ses pépins.


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  • par piotr bresch, de mâle en pis comme disait l'autre

     

    Nous vous avons déjà parlé de Robert shelley le cheval,
    Il faut donc ébruiter au possible la récente découverte d’un nouveau film d’archives de ce dernier.
    Casté dans sa période japonaise pour « le cheval de l’infini », long-métrage d’art et essai qui ne verra jamais le jour pour cause de producteurs véreux et autres baumes du tigres, Shelley aurait réalisé plusieurs bouts d’essai dans un rôle de cheval astral élégamment interprété dans le registre chantilly, façon artax de l’histoire sans fin ou le magnifique de la belle et la bête par cocteau.

    voici le morceau retrouvé à la sueur des gratte-bureaux, shelley, malade ce jour-là, boiteux et faible, a malgré tout donné le meilleur de lui-même, comme toujours:


    Le réalisateur lui aurait chuchotté : "pas de limites de frames, fait ton cycle comme il te chante, te laisse pas emmerder par les bureaucrates du less is more, c'est moi qui filme, je veux voir un acteur, un vrai, sans maquillage, sans truc, show me".
    Avec le professionnalisme qu’on lui connait, shelley s’est donc exprimé pleinement mais tout en retenue, avec peu d’images pour ce plan d'essai au ralenti ,le seul  à n’avoir pas disparu dans le grand incendie de la bibliothèque d’Alexandra, archives de la compagnie. Shelley, crême des crêmes s'est entendu à merveille avec le réalisateur qui lui a signé le rôle sur l'instant. la maison a malheureusemnt fait faillite une heure plus tard et ils ne se sont jamais revus.

    La période japonaise lui a permis de joindre les deux rênes. « le marché du cinéma a cet avantage pour nous autres bêtes, qu’on ne nous demande pas un mot, et qu’on peut travailler aux philippines, au Sénégal, à Bombay etc. sans barrière.
    Tant que personne essaye de nous bouffer tout roule » ajoutait-il avec décontraction.
    Autre image retrouvée de sa période de grâce, jeunesse noire et blanche, pour la frime : Une photo de tournage de « pas de repos pour les étalons », (payback pony en gliche), benhurade dans laquelle il tient le rôle de sultan, canasson excédé, esclave ulcéré à la désormais célèbre réplique faisant la nique à la tirade finale de charlton eston dans la planète des singes :
    « Alors vous les avez fait sauter vos barres ! » (allusion au terme etchnique en saut d’obstacle hyppique).
    De la même façon qu’un mizoguchi draîne des fantomes de cinéma, des dizaines de films perdus, shelley n’en finit pas de se laisser redécouvrir, au grand bonheur de ses fans.




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